Sevrage tabagique
Sans elle, et quelle que soit la méthode que vous allez utiliser pour
combattre votre dépendance au tabac, il n'y a pas de réussite.
Sachez
que la part des aides médicamenteuses dans le processus de sevrage est
vraiment modeste : ne comptez sur elle que pour un soutien.
Il
faut que le plateau "motivation" de la balance pèse plus lourd que le
plateau "dépendance" pour que vous puissiez envisager la fin de votre
addiction à la nicotine avec optimisme.
Chaque jour, les plateaux de
cette balance oscillent entre l'un et l'autre.
Effectivement, lorsque
vous vous dites "si j'arrête de fumer, je vais prendre du poids", vous
la faites pencher du mauvais coté. A l'inverse, lorsque vous vous dites
"je vais améliorez ma santé" ou "mes vêtements puent la clope j'en ai
marre", vous la faites pencher du bon coté.
Une des façons de
l'amener du bon coté est de trouver des solutions aux problèmes qui
encombrent le plateau "dépendance".
Par exemple lorsque vous pensez à
l'arrêt de la cigarette qui fait grossir, vous pouvez analyser la
situation : il est vrai que fumer fait dépenser 200 calories par jour,
que lorsque vous allez arrêter vous allez le ressentir et que le manque
va vous faire manger plus.
C'est une réalité mais vous pouvez y
remédier :
- en vous faisant prescrire du Zyban par un médecin. Ce
médicament agit comme un anti-fringale
- en pensant à grignoter
"basses calories" (œufs durs, fromage à 0%, pomme, yaourt...)
- en
faisant de l'exercice
- etc...
Ainsi, en trouvant des parades
aux arguments qui font pencher la balance du coté addiction, vous la
rendez plus légère et augmentez le poids de la motivation, du coté
"j'arrête de fumer".
À propos de l'auteur
Michel Seaume
Source: http://www.RedactionWeb.com
mutuelle,assurance santé,complémentaire santé